11 septembre 2008

Jugement du Tribunal Administratif

La Chapelle sur Erdre : l’aire d’accueil à La Côte, ce n’est pas pour demain !

Le 6 juin dernier, le Commissaire du Gouvernement, consulté par le Tribunal Administratif de Nantes invitait le juge à suspendre définitivement l’arrêté du préfet concernant l’implantation d’une aire d’accueil au lieu dit La Côte à La Chapelle sur Erdre.
Malgré cet avis, et contre toute attente, le tribunal administratif décidait le 4 juillet 2008 de rejeter la requête présentée par l’Association et de confirmer l’utilité publique du projet.

L’Association Chapelaine des Amis du Gesvres constate une fois de plus que les avis défavorables successifs du commissaire enquêteur, du juge des référés et du commissaire du gouvernement n’ont pas été suivis, sous prétexte d’une utilité publique qui irait au-delà de tous les autres intérêts, y compris environnementaux ! (voir article Ouest France du 11 août : « La Chapelle sur Erdre : OK pour l’aire d’accueil » !)

L’ACAG reste plus que toujours mobilisée et fera en septembre appel de cette décision devant la cour administrative d’appel de Nantes. Les Amis du Gesvres sont en effet décidés à faire valoir tous les arguments qu’elle défend depuis 2002 pour protéger la zone naturelle de La Côte, à proximité du Gesvres.
Ce recours devrait être traité d’ici un an. D’autres recours étant également en cours concernant la modification du Plan Local d’Urbanisme, le bétonnage de la vallée du Gesvres n’est donc pas pour demain.

Alors que des communes voisines (Sucée sur Erdre, Treillières, Nort Sur Erdre) ont traité ce dossier dans des délais très courts et construit leur aire d’accueil en quelques mois sans opposition de la population en raison d’un choix judicieux du terrain d’accueil, La Chapelle sur Erdre s’entête à vouloir construire cet équipement sur un terrain très mal choisi dès le début, sans concertation avec les Chapelains. Rappelons également qu’entre temps, le projet d’une ZAC de 200 logements à La Côte a changé considérablement les données du dossier.

L’association en appelle une nouvelle fois à tous les Chapelains qui se sentent concernés par la préservation du cadre de vie dans leur commune, à venir la rejoindre dans son action.